25 août 2022
Syndicat FOCeA

CIA exceptionnel de 200 euros pour la rentrée : FOCeA vous explique les coulisses …

Temps de lecture estimé : 2 min

Dès le 10 mars dernier, le syndicat FOCeA a sollicité le Président BIERRY en vue d’étudier la possibilité de compenser notamment l’envolée des prix des carburants, de manière à limiter, au moins partiellement, les effets de la forte inflation que chaque agent subit de plein fouet depuis bientôt un an (et encore davantage aujourd’hui). Nous lui avions ainsi proposer d’attribuer à tous les agents un Complément Individuel Annuel (CIA) extraordinaire dans les meilleurs délais et selon les possibilités de la Collectivité, mais aussi d’autoriser les agents qui le souhaitaient à recourir davantage au télétravail (relire ICI).

 

 

Si cette seconde proposition a aussitôt été rejetée par la Direction Générale des Services lors d’un séminaire des cadres, aucune réponse ne nous avait été apportée quant à l’attribution d’un CIA extraordinaire. Nous avons donc profité d’une réunion intersyndicale de négociations au courant du mois d’avril dernier pour relancer le sujet qui nous tenait vraiment à coeur. Avec détermination, nous avons alors argumenté tant sur le fond (nécessité de donner un coup de pouce aux agents en cette période difficile) que sur la forme de la mesure (facilité de mise en paie, pas de délibération supplémentaire à prendre).

Au cours de cette réunion et face à notre forte insistance à obtenir un positionnement clair, l’Administration a alors sollicité l’avis des autres organisations syndicales quant à la proposition de FOCeA. La plupart d’entre elles a accepté l’idée d’un CIA extraordinaire et l’Administration s’est alors engagée à faire part de la demande au Président.

 

 

Lors de la rencontre entre le Président et les organisations syndicales en date du 24 mai dernier au cours de laquelle le point a été à nouveau mis sur la table par notre organisation syndicale, aucune réponse ne nous a, une fois encore, été apportée. Toutefois, les choses ont véritablement commencé à se décanter lors d’un tête à tête qui s’est tenu le 16 juin dernier, entre le Président BIERRY et le secrétaire général du syndicat FOCeA. A cette occasion, la question du versement d’un CIA extraordinaire a été abordée (parmi bien d’autres…), et nous avons ainsi pu faire valoir le bien fondé de nos arguments qui ont retenu toute l’attention du Président.

En effet, comme vous avez sans doute pu le lire dans son mail du 17 août dernier adressé aux agents de la Collectivité, le Président a décidé d’octroyer un CIA extraordinaire de 200 euros qui sera versé, à la veille de la rentrée scolaire, à l’ensemble des agents rémunérés par la CeA, indépendamment de leurs résultats professionnels.

 

 

Même si la décision a pris du temps, le syndicat FOCeA remercie la Collectivité et le Président en particulier pour la prise de cette mesure que bon nombre d’agents apprécieront en cette période marquée par l’inflation. La situation des assistantes familiales sera quant à elle abordée prochainement au cours d’un temps d’échange programmé entre FOCeA et la Direction Générale Adjointe des Solidarités fin septembre.

D’autres négociations vont bientôt débuter et vous pourrez compter une fois encore sur la détermination et l’engagement de l’équipe FOCeA pour améliorer vos conditions de rémunération et vos conditions de travail.

Un syndicat qui est écouté est un syndicat FOrt !

 

FOCeA

13 août 2022
Syndicat FOCeA

Pratiques illégales de recrutement : La CeA s’engage à y mettre fin …

Temps de lecture estimé : 2 min

Dans une récente actu (relire ICI), nous vous informions avoir saisi le Président BIERRY après la découverte de l’existence, au sein de la CeA, de pratiques de recrutement illégales pour pourvoir des emplois vacants. Il était en effet apparu que certains managers pouvaient, sans être inquiétés, privilégier la candidature d’un agent contractuel et écarter les candidatures d’agents titulaires au motif que ces derniers bénéficiaient d’une autorisation de travail à temps partiel. Le cas très concret d’une collègue nous avait d’ailleurs été remonté.

 

 

Nous demandions au Président de mettre fin immédiatement à toute forme de discrimination en matière de recrutement à l’égard des agents à temps partiel et de recourir à des agents contractuels pour pouvoir des emplois permanents uniquement en l’absence de candidatures d’agents fonctionnaires, comme la loi l’impose. Nous demandions en outre à l’Administration de revoir la situation de la collègue évincée du poste sur lequel elle avait candidaté mais dont elle avait été écartée au véritable motif de son temps partiel (pour élever son enfant de moins de 3 ans). Le recours au tribunal administratif était clairement imminent.

Par un premier courrier en date du 13 juillet 2022, la Collectivité nous a répondu avoir revu le processus d’attribution du poste de façon à respecter la réglementation applicable et ainsi réserver la priorité d’emploi à un agent titulaire. Ainsi, la collègue initialement évincée va être affectée sur le poste qu’elle souhaitait occuper. En procédant de la sorte, la CeA a ainsi reconnu l’erreur commise :

 

 

Néanmoins, ce courrier demeurrait totalement silencieux quant à la véritable problématique de fond soulevée : des pratiques discriminatoires de recrutement à l’égard d’agents à temps partiel. En ne répondant pas sur ce point, la CeA refusait implicitement d’admettre l’existence de cette pratique et nécessairement d’y mettre fin.

Déterminé à aller jusqu’au bout, le syndicat FOCeA a finalement obtenu un positionnement complémentaire de la part de la Collectivité en date du 10 août dernier:

 

 

Elle a ainsi affirmé que « le temps partiel n’est pas un motif de rejet d’une candidature ». Quelques uns pourront certes lire cette phrase comme une simple affirmation mais, pour notre part, nous considérons qu’il s’agit d’un engagement pour l’avenir. Et nous y veillerons à son respect !

Pour mémoire, l’auteur d’une discrimination est passible non seulement d’une sanction disciplinaire mais également d’une sanction pénale pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amende lorsqu’il a la qualité d’agent public.

L’erreur est humaine, la persévérance dans l’erreur est une faute !

 

 

FOCeA