27 mai 2025
FOCeA

Vers une restriction drastique du télétravail: un air d’Elon Musk à la CeA !

Temps de lecture estimé : 1 min

 

 

Par mail du 6 mai dernier adressé en diffusion générale, le Directeur général des services (par intérim ou pas, ce n’est toujours pas bien clair …) a informé les agents de la CeA que « quelques ajustements » étaient envisagés quant à la mise en oeuvre du télétravail au sein de la Collectivité et qu’une réflexion avait été engagée avec les organisations syndicales en ce sens.

 

De qui se moque-t-on ?

 

S’il est vrai qu’une réunion s’est bien tenue avec les organisations syndicales le 5 mai 2025, celles-ci ont pu découvrir avec stupeur que l’Administration avait décidé de manière unilatérale de revenir sur les accords signés en matière de télétravail peu avant la création de la CeA. Le DGS a en effet expliqué que le Président BIERRY et lui-même avaient pu constater un manque de continuité du service lors de leurs tournées respectives en territoires, en particulier au niveau de l’accueil du public. Il a indiqué en outre qu’il avait le sentiment que les agents n’étaient pas assez présents sur leur lieu de travail, laissant ainsi supposer ainsi qu’ils se tournaient les pouces lorsqu’ils sont en télétravail. Il a aussi indiqué qu’un manager ne pouvait pas bien faire son travail lorsqu’il a deux jours de télétravail par semaine. Et tout celà, sans aucun élément factuel à soumettre au débat bien évidemment !

 

Chacun appréciera la considération…

 

Sur la base de cette analyse que nous pouvons qualifier d’analyse de comptoir, l’Administration a finalement révélé aux organisations syndicales les évolutions proposées qu’elle n’a pas osé partager avec les agents :

  • Si missions intégralement télétravaillables (c’est à dire personne) : MAXIMUM 2 jours de TT
  • Si missions en partie télétravaillables : MAXIMUM 1 jour de TT
  • Si encadrant : 20 jours TT flottants
  • Fin du report des jours de TT annulés du fait des nécessités de service (réunions par exemple)
  • Fin du TT pour les agents en temps partiel inférieur à 80% et 1 jour maxi pour ceux en TP à 80% ou 90%
  • Si deux jours de TT accordés, absence de bureau attitré

 

Chacun appréciera les « quelques ajustements » …

 

Le syndicat FOCeA ainsi que l’ensemble des organisations syndicales ont dénoncé de telles modalités qui sont clairement INACCEPTABLES ! Elles traduisent le manque de confiance du Président et de la Direction Générale à l’égard de tous les agents, y compris des encadrants. Si elles sont adoptées, elles vont mettre encore un peu plus à mal l’attractivité de la CeA et vont à l’encontre des objectifs poursuivis par la Collectivité jusque-là en matière de meilleure conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, et de réduction des déplacements. Quelle sera ensuite la prochaine étape ? La réduction drastique du temps partiel ?

 

FOCeA exige l’abandon IMMEDIAT de ce projet d’évolution du télétravail au sein de la CeA !

 

FOCeA

2 mai 2025
FOCeA

Situation au sein de la Direction Générale des Services : FOCeA demande une clarification !

Temps de lecture estimé : 2 min

Par un article en date du 23 mars dernier, la presse régionale s’est fait l’écho des difficultés rencontrées par notre Collectivité quant à pourvoir de manière pérenne l’emploi de directeur général des services (DGS), conformément aux dispositions réglementaires en vigueur:

 

 

Depuis le départ du dernier DGS plénier (V. BARBIER) il y a près de 18 mois, l’Administration départementale a tout d’abord été dirigée par un directeur général adjoint alors qu’il ne pouvait légalement pas occuper de telles fonctions, faute de détenir l’un des grades correspondants. La chambre régionale des comptes l’a logiquement souligné dans son rapport présenté aux conseillers d’Alsace lors du Conseil d’Alsace qui s’est tenu le 14 mars dernier :

 

Extrait du rapport de la Chambre régionale des comptes

 

A la suite de l’intervention du syndicat FOCeA en juin 2024 soulignant une telle anomalie, le Président de la CeA a finalement repositionné l’agent concerné sur l’emploi de secrétaire général et a procédé à la désignation d’un autre DGS par intérim, fonctions intérimaires qu’il occupe encore aujourd’hui.

Pour autant, il a été porté à notre connaissance, qu’en réalité, l’Administration départementale serait aujourd’hui dirigée simultanément par un tandem DGS par intérim et secrétaire général, ce qui n’est pas sans poser de problèmes non seulement de légitimité pour l’un d’entre eux mais également dans le fonctionnement du service. Il nous en a en effet été indiqué qu’ordres et contre-ordres se succédaient, conduisant à une perte de sens dans le travail pour certains encadrants, et par déclinaison, pour leurs équipes.

 

Peu d’enseignements tirés du baromètre social réalisé en 2023 et enterré depuis…

 

Afin de clarifier enfin la situation, nous avons demandé au Président BIERRY d’accomplir véritablement et sincèrement les diligences nécessaires afin de pourvoir l’emploi vacant de DGS, notamment en publiant des avis de vacance de poste et en procédant à l’audition des candidats qui postuleraient, si tant est qu’il y en ait qui soient intéressés. Si tel n’était pas le cas, il conviendrait assurément de s’interroger sur les raisons pour lesquelles notre Collectivité peine à se rendre attractive à l’égard des meilleurs talents pour occuper cet emploi. Nous avons également demandé la communication de la fiche de poste du secrétaire général sur le fondement des dispositions du code des relations entre le public et l’administration.

 

Courrier du 28 avril 2025 adressé au Président BIERRY en vue d'une clarification à la Direction Générale des Services de la CeA

 

 

Le besoin d’un pilotage clair et transparent de l’Administration : 

Un désir de stabilité attendu par beaucoup !

 

FOCeA