20 août 2024
FOCeA

Levée (partielle) des restrictions au télétravail au sein de la DGA Solidarités !

Temps de lecture estimé : 2 min

Dans une récente actu (relire ICI), nous vous avions informés être intervenus auprès de la Collectivité au sujet des restrictions apportées par la DGA Solidarités dans le cadre de la campagne du télétravail 2024/2025. Alors qu’ils remplissaient pourtant les conditions d’éligibilité au télétravail, bon nombre d’agents de la DGA Solidarités s’étaient vus limiter ou même refuser le nombre de jours de télétravail souhaité, souvent oralement, avant même de saisir leur demande dans l’application informatique dédiée.

 

 

La DGA Solidarités avait ainsi décidé, en catimini, que les agents relevant de son périmètre pourraient bénéficier au maximum d’une journée de télétravail par semaine. Dans certains territoires, le télétravail avait même été réduit à une demi-journée par semaine pour les agents à temps partiel. De telles modalités étaient, selon nous, tout simplement contraires à la Charte du Télétravail en vigueur au sein de la Collectivité.

Bien des agents avaient dès lors renoncé à leur demande initiale afin notamment d’éviter de contrarier les directives portées par leur hiérarchie directe.

 

L’intervention de FOCeA déterminante !

 

Nous avons été entendus par le Président BIERRY que nous remercions sur ce dossier. Par courrier du 1er août dernier, il nous a informés que les consignes en matière de télétravail avaient été récemment re-clarifiées au sein des directions de la DGA Solidarités et que les agents de ces directions pourraient bénéficier, à l’instar des autres agents de la Collectivité, des dispositions relatives au télétravail leur permettant de demander jusqu’à 2 jours de télétravail:

 

 

Concrètement, à compter du 1er septembre prochain, les agents de la DGA Solidarités qui le souhaitent vont pouvoir réaliser une demande de modification de leur autorisation de télétravail 2024/2025, qui sera soumise à nouvelle validation de leur hiérarchie.

 

Une première avancée qui en appelle une autre …

 

Si la situation des agents disposant d’une autorisation de télétravail 2024/2025 a bien été prise en compte, tel n’est pas encore le cas de ceux qui n’en dispose pas du fait de leur renoncement à faire une demande sur le portail pendant la campagne. Il est en effet parfois très délicat pour des agents de déposer une demande pour une journée ou plusieurs journées de travail alors que leur responsable hiérarchique s’y est préalablement opposé oralement, en application des consignes générales qu’il a lui-même reçu. Une telle démarche revient à s’opposer de manière frontale à une directive portée par son responsable hiérarchique et émanant du sommet de la DGAS, ce qui peut être mal perçu.

Aussi, nous avons donc tout récemment demandé à ce que les agents qui ne disposent pas d’autorisation de télétravail 2024/2025 au sein de la DGA Solidarités aient la même chance de pouvoir modifier leurs choix. Nous avons ainsi proposé à l’Administration que leur soit donnée la possibilité de déposer exceptionnellement une demande « hors campagne » d’autorisation de télétravail. Cette demande est en cours d’étude. A suivre ….

 

Au coeur de vos préoccupations,

FOCeA est là pour vous !

 

FOCeA

14 août 2024
FOCeA

Campagne avancements et promos 2024 – Quelques inFOs utiles

Temps de lecture estimé : 2 min

Vous êtes plusieurs à avoir sollicité le syndicat FOCeA dans le cadre de la campagne 2024 des avancements de grade et de promotions internes (changement de cadre d’emploi) après avoir reçu un mail d’une autre organisation syndicale (OS) vous proposant, très généreusement, de soutenir votre candidature. De telles pratiques, basées sur une supposée marque d’intérêt à l’égard de votre situation, nous interpellent dans la mesure où elles peuvent s’avérer trompeuses. Aussi, il nous a paru utile de vous apporter quelques informations précises et concrètes à l’heure où nous finalisons les propositions FOCeA.

 

 

Il est tout d’abord utile de comprendre comment sont faites les propositions conduisant à l’établissement des tableaux d’avancement et des listes d’aptitude.

Chaque année, les OS ainsi que chaque responsable hiérarchique reçoivent les listes des agents promouvables, chacun établissant ses propositions et ses priorités sur la base de critères propres.

L’administration est quant à elle tenue de promouvoir les agents qu’elle estime les plus méritants après comparaison des mérites respectifs des candidats. En ce qui concerne les OS, ces propositions sont nécessairement faites à l’aveugle, car nous n’avons aucun moyen de comparer les mérites des candidats entre eux. Les membres des CAP (commissions administratives paritaires) n’ont en effet plus accès aux comptes rendus d’évaluation en raison de la réduction de leurs compétences suite à la loi de transformation de la fonction publique de 2019. Seule l’administration dispose aujourd’hui des éléments comparés d’appréciation, qu’elle n’a d’ailleurs pas le droit de nous communiquer.

Cette année encore, une OS en particulier a contacté la très grande majorité des agents promouvables en vue de proposer son soutien à leur candidature à la condition de transmettre notamment leur CV et leurs dernières évaluations. Si certains agents se sentent ainsi pris en considération, un problème se pose néanmoins rapidement : le nombre de places disponibles. Ce nombre étant strictement limité (parfois une seule possibilité pour 50 agents éligibles), comment est il ainsi possible de soutenir toutes les candidatures que recevrait cette OS … ?

 

Les promesses n’engagent que ceux qui y croient …

 

Pour revenir au processus, et indépendamment des propositions des OS, l’Administration privilégie de manière générale les lauréats d’examen professionnel et attribue les places restantes aux autres candidats sans examen professionnel. Elle privilégie également les agents en décalage grade/fonction pour les promotions, seul véritable moyen de régulariser leur situation. Par ailleurs, un délai de 3 ans minimum doit s’écouler entre deux changements de grade (sauf rares exceptions).

Ces principes s’imposent à nous car nous ne sommes pas décisionnaires. Nous devons nous y tenir car toute proposition qui en sortirait serait rejetée.

Dans ces conditions, à FOCeA, nous proposons aussi les lauréats d’examens professionnels et privilégions en parallèle nos adhérents. Après ces premiers filtres, s’il reste encore des places, nous privilégions l’ancienneté dans le grade, en partant du principe que tous les candidats sont dans l’absolu méritants.

Pour ce qui est des promotions plus spécifiquement (changement de cadre d’emplois), nous proposons en priorité nos adhérents en décalage grade/fonction car la collectivité les régularise par le biais de la promotion. Quelqu’un qui n’est pas en décalage grade-fonction est aujourd’hui désavantagé par rapport à quelqu’un qui l’est (rupture de l’égalité des chances) et n’a quasiment aucune chance d’être promu. Le stock ne s’épuise jamais, la Collectivité continuant à créer de nouvelles situations décalées.

 

Nous soutenons en priorité celles et ceux

qui font l’effort de nous soutenir

 

Les propositions des OS se matérialisent cette année par le fait de cocher dans une application informatique le nom de candidats parmi d’autres, sans autre formalité et sans possibilité de motivation. La chaîne hiérarchique fait quant à elle des propositions qu’elle est tenue de motiver.

Avant que les résultats ne soient publiés, les OS sont conviés à une réunion de présentation des propositions de l’Administration, en principe en octobre, qui dure 2h maximum. Au court de cette réunion, nous tentons, à la marge, d’ajouter quelques noms d’agents « oubliés ». L’OS qui a contacté tous les agents pour avoir leur CV et leurs évaluations n’intervient quant à elle quasiment pas à l’oral.

Une fois les tableaux d’avancement et les listes d’aptitude publiés, cette même OS envoie un mail à la plupart des agents promus pour les féliciter. Elle ne précise pas ouvertement dans son mail qu’elle est intervenue pour appuyer cet avancement, mais la succession des deux mails en début et en fin de campagne peut laisser penser que son intervention a été déterminante, ce qui n’est pas le cas en réalité. Cela est d’autant plus vrai qu’elle propose TOUS les agents qui répondent de bonne foi à son appel, mais elle ne se préoccupe pas du nombre de places réellement disponibles. Ainsi, ceux qui sont « passés » avec cette OS et qui sont sur le tableau définitif pensent qu’elle les a ardemment défendus alors qu’en réalité, elle a juste coché une case. Et elle a beau jeu de dire aux candidats déçus qu’elle les a proposés mais que l’Administration ne les a pas retenus. Bref, ce ne sont pas des méthodes que nous pratiquons à FO. Nous ne proposons pas plus d’agents que le nombre de places disponibles.

 

Nous vous devions la vérité  !

FOCeA

9 juillet 2024
Syndicat FOCeA

Restriction de télétravail au sein de la Solidarité – FOCeA interpelle le Président !

Temps de lecture estimé : 2 min

Depuis quelques mois, le syndicat FOCeA est régulièrement contacté par des agents travaillant au sein de la DGA Solidarités, qui rencontrent des difficultés quant à leur demande initiale ou de renouvellement de jours de télétravail. Nombreux sont celles et ceux qui se voient opposer un refus, souvent oral, avant même de saisir leur demande.

 

 

En effet, en dehors de tout cadre réglementaire, la direction de l’action sociale de proximité (DASP) a inventé, il y a quelques temps, sa propre règle en matière d’attribution de jours de télétravail: Elle a ainsi décidé que les agents relevant de son périmètre pourraient bénéficier au maximum d’une journée de télétravail par semaine. Dans certains territoires, le télétravail est réduit à une demi-journée par semaine pour les agents à temps partiel. Il y a de quoi s’interroger, dans ces circonstances  sur l’intérêt, partagé par l’agent et par son employeur, de recourir au télétravail …

Les autres directions de la solidarité n’ont pas tardé à emboîter le pas de la DASP en faisant appliquer ces mêmes modalités à l’occasion de la campagne de télétravail qui s’est achevée récemment.

 

Des directives de la DGA Solidarités ou de la DRH ?

 

Or de telles modalités sont tout simplement contraires à la Charte du Télétravail de la CeA pourtant en vigueur qui précise que TOUT agent de la collectivité qui le souhaite et qui dispose de missions télétravaillables, en quantité suffisante, peut solliciter jusqu’à 2 jours de télétravail par semaine, sous réserve d’une présence au service de 2 jours minimum sur site.

Dans ces conditions, les agents de la DGA Solidarités, comme les autres agents de la CeA, ont parfaitement la possibilité de se voir octroyer jusqu’à 2 jours de télétravail à hauteur de la quantité réelle de leurs missions télétravaillables. Nous ne pouvons imaginer que la DRH, garante de l’application des règles, ait pu donner des consignes pour restreindre de manière générale et absolue, le recours au télétravail au sein de la DGA Solidarités, sans tenir compte de la quantité de missions télétravaillables des agents.

 

FOCeA refuse la tambouille de la DGA Solidarités !

 

Nous avons donc décidé de solliciter le Président Bierry pour qu’il mette fin à ces pratiques injustes et qu’il permette aux agents, qui ont été empêchés de demander plus d’une journée de télétravail, de pouvoir déposer une demande modificative de jours de télétravail au titre de la campagne 2024/2025:

 

 

Si vous aussi, vous avez été restreints d’une manière ou d’une autre dans votre demande de jours de télétravail, n’hésitez pas nous contacter et à nous faire part des difficultés rencontrées : contact@focea.eu

 

FOCeA est déterminé à faire entendre votre voix et faire valoir vos droits dans le respect des décisions prises par l’assemblée délibérante !

 

FOCeA